Les 9-10 & 11 juin 2015 les militants de la cgsp Mons Borinage entameront une marche de contestation.
Direction le parlement fédéral à Bruxelles.
Depuis de nombreux mois, les syndicats s’insurgent des mesures gouvernementales et multiplient les actions de grogne.
Si l’appel à la grève nationale ne semble plus d’actualité, la CGSP Mons-Borinage a décidé de poursuivre les actions au coup par coup.
les militants se regroupent pour réaliser une opération de choc : rejoindre la capitale, à pied, depuis Mons en trois jours. L’opération est en cours de préparation mais doit se tenir les 9, 10 et 11 juin. “En trois jours, nous allons parcourir, à pied, les 64 kilomètres qui nous séparent de Bruxelles via la nationale”, explique Laurent Dufrasne, secrétaire régional CGSP Mons-Borinage. “Au fur et à mesure du parcours, nous serons rejoints par des militants aux différents arrêts.
Le cortège risque donc d’être plus conséquent lors de notre arrivée au Parlement fédéral pour la séance plénière.” Les militants qui partiront de Mons s’arrêteront, une première fois, à Soignies, où ils seront rejoints par des militants de la région du Centre. “Nous logerons sur place avant de nous rendre à Tubize, où d’autres personnes viendront grossir le cortège pour les 20 derniers kilomètres. Et le jeudi 11 juin, nous nous rendrons à Bruxelles.
” SI L’ACTION S’INSCRIT dans un plan d’actions général sous la bannière du slogan Les Services publics sont à bout de souffle, l’idée dans la démarche est de prouver que les travailleurs de ces services ne le sont pas. “Nous voulions sortir des sentiers battus avec ce type d’action.
Lorsque nous protestons contre les mesures qui sont prises par le gouvernement, il y a souvent des blocages routiers et les gens nous le reprochent. Avec cette marche, nous ne bloquerons rien et ça nous permettra aussi de sensibiliser les gens que nous rencontrerons sur la route.
” En fin de parcours, la délégation syndicale espère pénétrer au sein du Parlement et rencontrer un membre de la majorité pour exprimer son mécontentement mais rien n’est moins sûr. “Nous ne savons pas si nous serons reçus mais le cas échéant, un plan B sera prévu pour que notre message soit entendu”, a conclu le syndicaliste.