Un millier d’emplois perdus dans les Services Publics.
Ces deux dernières années, nombreux sont les services publics à avoir subi une restructuration et/ou une cure d’amaigrissement dans notre province. Si on comptabilise toutes ces pertes, on peut estimer à un petit millier le nombre d’emplois perdus sur ces deux ou trois dernières années. Analyse.
Un bureau des finances qui ferme à Vielsalm. Avant, sans doute, celui de Bastogne. Plusieurs justices de paix et des bureaux de poste qui subissent le même sort. Ces deux dernières années, l’emploi a été revu à la baisse dans le secteur public en général. Au final, on estime à un petit millier le nombre d’emplois perdus et/ou qui ne seront pas remplacés dans la seule province de Luxembourg.
Cette perte d’emplois se concrétise parfois aussi sur le terrain par la fermeture pure et simple d’un service, obligeant les Luxembourgeois à se déplacer dans une autre province pour effectuer certaines démarches. C’est notamment le cas à Arlon avec la fermeture du SECAL (service de créance alimentaire). Dans le secteur de l’enseignement, également, les enseignants qui rencontrent un problème au niveau de leur traitement n’ont d’autre choix que de se rendre à… Namur.
Dans certains autres cas, les services ne ferment pas leurs portes mais doivent fonctionner avec un personnel moindre. « Dans certains services, en effet, le phénomène est insidieux, commente Dominique Wilkin pour la CSC Services Publics. Il n’y a pas de suppression d’emplois à proprement parler. Simplement, on ne remplace pas ceux qui partent… »